Le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) a constaté une augmentation dans plusieurs catégories de pornographie enfantine en ligne en 2021.
L’organisation a déclaré qu’il y avait eu une augmentation de 35 % entre 2020 et 2021 dans les cas présumés d’exploitation sexuelle d’enfants en ligne.
La ligne d’appel cybernétique du groupe a reçu 29,3 millions de rapports alors qu’elle continue de suivre la menace qui pèse sur les enfants en ligne.
Le nombre de rapports a augmenté dans des catégories telles que le CSAM (possession, fabrication et distribution), le tourisme sexuel impliquant des enfants, le trafic sexuel d’enfants, l’agression sexuelle d’enfants, le nom de domaine trompeur, l’incitation en ligne d’enfants à des actes sexuels et le matériel obscène non sollicité envoyé à un enfant.
Le groupe a pu répondre aux notifications d’images ou de vidéos en moins de deux jours en 2021.
Le NCMEC a envoyé des rapports à la police et a pu alerter les forces de l’ordre sur 4 260 nouvelles victimes potentielles en 2021.
À l’échelle mondiale, 84 organismes d’application de la loi dans 143 pays ont accès aux rapports de la ligne téléphonique du groupe.
« Il y a 71 forces de police internationales qui sont en mesure de recevoir directement les rapports de CyberTipline, et 61 pays supplémentaires qui sont en mesure de recevoir les rapports par l’intermédiaire d’un attaché des forces de l’ordre fédérales américaines« , indique le groupe.
« Afin de faciliter l’adoption et l’utilisation par les utilisateurs internationaux, les champs et l’interface de l’outil de gestion des cas sont disponibles en 8 langues et 10 traductions supplémentaires sont prévues. Au niveau national, tous les groupes de travail sur les crimes contre les enfants sur Internet y ont également accès« , ajoute le groupe.
