Le Département de la Justice des États-Unis a utilisé l’«espionnage inversé» pour tenter de mettre fin à l’enquête sur la fausse affaire de la collusion avec la Russie

Le représentant Devin Nunes (Elu républicain de Californie) parle lors de l’audience de la commission du renseignement de la Chambre des représentants au Capitole à Washington, le 21 novembre 2019.

Devin Nunes ℹ️ avait assigné le Département de la Justice ℹ️ et le FBI pour obtenir des documents relatifs à leur implication dans la fausse affaire de la collusion russe (Collusion non avérée de Trump avec la Russie, NdT) lorsqu’il était membre du Congrès et président de la Commission du renseignement de la Chambre des représentants. En réponse, le Département de la Justice s’est livré à un « espionnage inversé » pour tenter d’arrêter l’enquête, a allégué Nunes dans une interview diffusée sur Newsmakers by NTD et The Epoch Times le 21 décembre.

« Tout le monde sait maintenant que le FBI, le Département de la Justice, le Parti national démocrate étaient tous de mèche, prenant des diffamations inventées, bidons et les amenant devant un tribunal FISA ℹ️« , a déclaré Nunes, qui a été président du comité du renseignement de 2015 à 2019.

Mais, à l’époque, le grand public n’était pas au courant de cette collusion.

« À cette époque, personne ne le savait publiquement. Nous le savions. Le FBI et le Département de la Justice savaient que nous le savions. Ils savaient qu’ils faisaient l’objet d’une enquête par [l’équipe de Nunes]. Alors, que font-ils ? … Ils ciblent mes avocats pour essayer de comprendre ce que nous savions, quand nous le savions, et ce que nous allions faire de ces informations. »

Nunes a déclaré que pour supprimer l’enquête, le FBI et le Département de la Justice ont délibérément essayé de trouver un « chantage » à utiliser contre le personnel de Nunes.

« Ce n’était pas comme s’ils étaient à la recherche d’un quelconque crime. Ce qu’ils cherchaient vraiment, c’était des renseignements, et potentiellement de la matière à chantage, pour trouver comment ils pouvaient arrêter l’information », a allégué Nunes.

Mais finalement, l’espionnage inversé du Département de la Justice a échoué, a déclaré Nunes, et il a pu faire ouvertement la lumière sur la coopération entre le Département de la Justice, le FBI et le Parti National Démocrate pour faire tomber le président de l’époque, Donald Trump.

Des unes de journaux exposées au Newseum ℹ️ à Washington, le 23 mars 2019.

Aucun prédicat valable

Selon Nunes, si le Département de la Justice agissait en conformité avec la loi, il aurait dû informer Nunes lorsqu’il a exigé que Google lui remette les données personnelles de courrier électronique et de téléphone d’au moins deux membres de l’équipe de Nunes appartenant aux services de renseignements. Nunes a précisé que les membres de l’équipe travaillaient sur l’enquête du Congrès sur la fausse affaire de collusion avec la Russie.

« Écoutez, c’est un problème grave si j’ai du personnel qui travaille pour moi et qui manipule les plus hauts secrets de la nation. Si j’ai du personnel qui fait quelque chose de mal, [le Département de la Justice] aurait dû venir me voir et me le dire. »

Nunes a déclaré que la seule façon pour le Département de la Justice de contourner cette exigence est d’utiliser la Division de la sécurité nationale et « tout comptes faits d’accuser » Nunes et son équipe d’être des « agents de Poutine ».

« Il n’y a pas d’autre moyen de contourner [le fait de m’informer]. Ils ont un devoir et une responsabilité : si des membres du personnel sont impliqués dans des manigances ou des activités néfastes, ils auraient dû venir me voir immédiatement », déclare Nunes.

Le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff (Démocrate-Californie), intervient pour exprimer son inquiétude quant au maintien du secret de l’identité du lanceur d’alerte, tandis que le membre de rang Devin Nunes (Républicain-Californie) interroge le directeur du Conseil de Sécurité Nationale pour les affaires européennes, le lieutenant-colonel Alexander Vindman, lors d’un témoignage devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants, dans le Longworth House Office Building ℹ️, au Capitole, à Washington, le 19 novembre 2019.

Mais, selon Nunes, le Département de la Justice ne l’a jamais informé d’un problème potentiel avec ses collaborateurs. Et la raison en est que le Département de la Justice a agi en dehors d’un « prédicat valide » et a plutôt agi sur un « mensonge ». Nunes a déclaré sans équivoque qu’il n’y a jamais eu de preuves suggérant que son personnel comportait des agents russes.

En tant que tel, Nunes a affirmé qu’il n’y a que deux raisons possibles pour les assignations à comparaître contre le personnel de Nunes.

« Les deux seules raisons logiques : un, ils étaient là pour obtenir des renseignements sur nous pendant que nous menions notre enquête, et deux, pour chercher tout ce qu’ils pouvaient faire pour trouver de la matière à chantage afin d’empêcher ces informations de sortir et leur implication de sortir. »

Nunes a ajouté que malgré cet abus de pouvoir, personne au Département de la Justice ou au FBI n’a « payé le prix » de l’espionnage de son équipe. Ou n’a été tenu de rendre des comptes pour leurs actions passées contre Trump. Cependant, Nunes a promis de poursuivre toutes les voies légales à sa disposition pour « faire la lumière » sur ce qu’il estime être « une corruption et un déni continus de la part du Département de la Justice. »

Les assignations à comparaître sont révélées

Selon les assignations obtenues par Just the News, le ministère de la Justice a utilisé une assignation devant un grand jury pour enquêter secrètement sur des membres seniors du personnel du président Nunes de l’époque en 2017.

Mais les assignations n’ont été révélées qu’après la fin de la période d’attente de cinq ans de Google, plus tôt en ce mois de décembre 2022. Selon Google, sa politique exige d’alerter les clients cinq ans après que le gouvernement ou les forces de l’ordre demandent des informations impliquant des dossiers personnels.

Dans le cadre de son reportage, The Epoch Times a demandé au Département de la Justice et au FBI de commenter les affirmations de Nunes. Une demande de commentaire n’a toujours pas obtenu de réponse au moment de la publication.

Nunes est l’actuel PDG du réseau Truth Social ℹ️ de Trump.

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