Les « Twitter Files » – 7 : Le FBI et le portable d’Hunter Biden

1 – TWITTER FILES : PARTIE 7

Le FBI et l’ordinateur portable de Hunter Biden

Comment le FBI et la communauté du renseignement ont discrédité les informations factuelles sur les affaires étrangères de Hunter Biden après et avant que le New York Post ne révèle le contenu de son ordinateur portable le 14 octobre 2020.

2 – Dans Twitter Files #6, nous avons vu le FBI chercher sans relâche à exercer une influence sur Twitter, notamment sur son contenu, ses utilisateurs et ses données.

@mtaibbi

1 – THREAD : Twitter Files, Partie Six
TWITTER, LA FILIALE DU FBI

3 – Dans Twitter Files #7, nous présentons des preuves indiquant une action organisée par des représentants de la communauté du renseignement (IC), visant des cadres supérieurs de sociétés d’information et de réseaux sociaux, pour discréditer les informations divulguées sur Hunter Biden ℹ️ avant et après leur publication.

4 – L’histoire commence en décembre 2019 lorsqu’un propriétaire de magasin d’informatique du Delaware, John Paul (J.P.) Mac Isaac, contacte le FBI au sujet d’un ordinateur portable que Hunter Biden lui avait laissé…

Le 9 décembre 2019, le FBI émet une assignation à comparaître et prend l’ordinateur portable de Hunter Biden.

5 – En août 2020, Mac Isaac n’a toujours pas eu de réponse du FBI, même s’il a découvert des preuves d’activité criminelle. Il envoie donc un courriel à Rudy Giuliani ℹ️, qui était sous la surveillance du FBI à ce moment-là. Début octobre, Giuliani le donne au @nypost

6 – Peu avant 19 heures, heure de New York le 13 octobre, l’avocat de Hunter Biden, George Mesires, envoie un courriel à JP Mac Isaac.

Hunter et Mesires viennent d’apprendre du New York Post qu’un article sur l’ordinateur portable sera publié le lendemain.

De : « Mesires, George R. »
[…]
Date : 13 octobre 2020 à 18:58:59
[…]
Sujet : Coordonnées de George Mesires

John Paul :

Je vous remercie de vous être adressé à moi ce soir. Comme je indiqué, je suis l’avocat de Hunter Biden et j’apprécie que vous revoyiez vos dossiers sur cette affaire. Merci.

George

George R. Mesires
Associé
[…]

Faegre Drinker Biddle & Reath LLP
311 S. Wacker Drive, Suite 4300
Chicago, Illinois 60606, États-Unis

Bienvenue chez Faegre Drinker Biddle & Reath LLP (Faegre Drinker) – un nouveau cabinet regroupant les anciens Faegre Baker Daniels et Drinker Biddle & Reath. Nos adresses e-mail ont changé, la mienne étant indiquée dans le bloc de signature. Tous les numéros de téléphone et de fax restent les mêmes. En tant que un cabinet du top 50 qui s’appuie sur des valeurs et des cultures, notre nouveau cabinet est conçu pour les clients.

7 – À 21 h 22, heure de New York (6 h 22, heure du Pacifique), l’agent spécial du FBI Elvis Chan envoie 10 documents au responsable de l’intégrité des sites de Twitter de l’époque, Yoel Roth, par le biais de Teleporter 🔗, un canal de communication unidirectionnel du FBI à Twitter.

Chan, Elvis M. (SF) (FBI)
Partage de l’information
A : Yoel Roth,

Amis de Twitter,

Je vais vous envoyer un lien de téléportation pour que vous puissiez télécharger 10 documents. Ce n’est pas un spam ! Veuillez confirmer la réception lorsque vous le recevrez. Merci.

Salutations,

Elvis M. Chan

Agent spécial superviseur
Escouade CY-1, Sécurité nationale
FBI San Francisco

[…]

Yoel Roth 13 octobre 202
Re : Partage de l’information
A : Chan, Elvis M. (SF) (FBI), Cc : Yoel Roth, […] & 1 de plus

Reçu et téléchargé – merci !

8 – Le lendemain, le 14 octobre 2020, le New York Post publie son article explosif révélant les transactions commerciales du fils du président Joe Biden, Hunter. Tous les faits qu’il contient sont exacts.

Image
Révélé : L’ex-secrétaire d’État ukrainien a remercié Hunter Biden de lui avoir donné l’occasion de rencontrer son père.
Les e-mails secrets de Biden

9 – Et pourtant, en quelques heures, Twitter et d’autres sociétés de réseaux sociaux censurent l’article du NY Post, l’empêchant de se propager et, surtout, sapant sa crédibilité dans l’esprit de nombreux Américains.

Pourquoi cela ? Que s’est-il passé exactement ?

10 – Le 2 décembre,@mtaibbia décrit le débat au sein de Twitter sur sa décision de censurer un article tout à fait exact.

Depuis lors, nous avons découvert de nouvelles informations qui indiquent un effort organisé par la communauté du renseignement pour influencer Twitter et d’autres plateformes

11 – Tout d’abord, il est important de comprendre que Hunter Biden a gagné des dizaines de millions de dollars en contrats avec des entreprises étrangères, y compris celles liées au gouvernement chinois, pour lesquelles Hunter n’a fait aucun travail réel.
Voici un aperçu par le journaliste d’investigation @peterschweizer

12 – Et pourtant, pendant toute l’année 2020, le FBI et d’autres organismes d’application de la loi ont à plusieurs reprises incité Yoel Roth à rejeter les publications sur l’ordinateur portable de Hunter Biden comme étant une opération russe de « piratage et de fuite ».

Ceci est tiré d’une déclaration sous serment de Roth faite en décembre 2020.

10 – Depuis 2018, j’ai eu des réunions régulières avec le bureau du directeur du Renseignement National, le Département de la sécurité intérieure, le FBI et des pairs de l’industrie concernant la sécurité des élections.

11 – Au cours de ces réunions hebdomadaires, les agences fédérales d’application de la loi ont ont communiqué qu’ils s’attendaient à ce que des « opérations de piratage et de fuite » par des acteurs étatiques puissent se produire dans la période précédant de peu l’élection présidentielle de 2020, probablement en octobre. On m’a dit lors de ces réunions que la communauté du renseignement s’attendait à ce que des personnes associées à des campagnes politiques feraient l’objet d’attaques de piratage et que les données obtenues par ces piratages seraient probablement diffusées sur des plateformes de réseaux sociaux, notamment Twitter. Ces attentes concernant les opérations de piratage et de fuite ont été discutées tout au long de 2020. J’ai également appris en…

13 – Ils ont fait la même chose à Facebook, selon le PDG Mark Zuckerberg ℹ️. « En fait le FBI est venu nous voir [et] nous a dit : ‘Hé… vous devriez être en état d’alerte’. Nous pensions qu’il y avait beaucoup de propagande russe dans l’élection de 2016. Il est sur le point d’y avoir une sorte de décharge similaire à cela' ».

14 – Les avertissements du FBI concernant une opération russe de piratage et de fuite relative à Hunter Biden étaient-ils fondés sur une nouvelle information ?

Non, ils ne l’étaient pas

« À travers nos enquêtes, nous n’avons pas vu d’intrusions concurrentes similaires à ce qui s’était passé en 2016 », a admis l’agent du FBI Elvis Chan en novembre.

[…] vers l’élection de 2020 ; est-ce exact ?

Réponse : Pour ces réunions USG-industrie, oui.

Question : Les opérations de hack-and-dump ont-elles été discutées lors de ces réunions, ou les opérations de hack-and-leak ?

Oui, elles l’étaient.

Dites-moi ce qui a été discuté à leur sujet lors de ces réunions ?

Le contexte du hack and dump est ce que faisaient le FBI et la CISA pour empêcher les hack-and-dump opérations. Donc, du côté du FBI, je pense que nous déjà — je vous ai déjà relayé que nous avions la initiative des voix protectrices. Je ne me souviens pas des détails, mais la CISA a également parlé de ses efforts de sensibilisation à la cybersécurité ainsi que des actions de subventions avec l’état, le comté et les responsables électoraux locaux.

Est-ce que quelqu’un à ces réunions a dit aux participants de l’industrie de s’attendre à une opération de hack-and-dump ou de hack-and-leak russe peu avant le cycle électoral de 2020 ?

MR. SUR : Objection ; manque de fondement.

LE TÉMOIN : D’après mes souvenirs, je me me souviens que le FBI a mis en garde — que moi ou quelqu’un du FBI a averti les entreprises de réseaux sociaux sur le potentiel pour une opération de hack-and-dump du Comité National Démocrate dans le style de 2016.
[…]

[…]

PAR M. SAUER : Qu’avez-vous dit exactement aux entreprises de réseaux sociaux à ce sujet ?

Essentiellement ce que je viens de vous dire.

Vous avez dit qu’il pourrait y avoir une opération de hack-and-dump russe ?

Donc, ce que j’ai dit, c’est que bien que nous n’ayons pas vu d’intrusions informatiques dans des comités politiques nationaux ou des fonctionnaires électoraux ou des candidats à la présidence pour le moment, nous vous demandons de rester vigilants quant à la possibilité de opérations de hack-and-dump, ou quelque chose dans ce sens.

Avez-vous fait spécifiquement référence à l’opération de 2016 de hack-and-dump qui a ciblé le DCCC et le le Comité National Démocrate ?

Je crois que je l’ai fait.

Avez-vous fourni une quelconque base aux plateformes de médias sociaux pour penser qu’une telle opération pourrait être à venir ?

La base était — ma base était que cela s’était arrivé une fois, et que cela pourrait se reproduire.

Aviez-vous des informations autres que le fait que cela s’était produit quatre ans plus tôt ?

MR. SUR : Objection dans la mesure où la réponse fait appel au secret professionnel des forces de l’ordre.

Vous pouvez répondre, si vous le pouvez, sans divulguer le privilège d’application de la loi quant à toute enquête particulière.

LE TÉMOIN : A travers nos enquêtes, nous n’avons pas vu d’intrusions concurrentes similaires à ce qui s’était passé en 2016.

Donc, bien que de notre point de vue nous n’ayons rien vu, nous avons spécifiquement, par excès de prudence, averti les entreprises au cas où elles auraient vu quelque chose que nous n’avons pas vu.

PAR M. SAUER : Avez-vous donc demandé aux entreprises si elles avaient vu des tentatives d’intrusion ou d’accès non autorisé ?

C’est quelque chose que nous — que je demande régulièrement aux entreprises au cours de nos réunions.

Vous leur avez demandé lors de ces réunions ?

Pas à chaque réunion, mais je crois que je leur ai demandé lors de certaines réunions.

Et les avez-vous avertis à plusieurs reprises lors de ces réunions que vous anticipiez qu’il pourrait y avoir des opérations de hack-and-dump, initiées par les Russes ? […]

[…]

MR. SUR : Objection ; vague, suppose des faits qui ne figurent pas dans le dossier.

LE TÉMOIN : Donc, à plusieurs reprises, je dirais — pouvez-vous — pouvez-vous poser votre question comme — que voulez-vous dire par « à plusieurs reprises » ? Comme 100 fois, cinq fois ?

PAR M. SAUER : Eh bien, l’avez-vous fait plus plus d’une fois ?

Je l’ai fait plus… oui. J’ai averti les entreprises sur le potentiel d’opérations de hack-and-dump de la part des Russes et des Iraniens à plus d’une occasion, bien que je ne puisse pas me rappeler combien de fois.

Est-ce que quelqu’un d’autre au FBI a parlé d’opérations russes de hack-and-dump ?

D’après mes souvenirs, d’autres hauts fonctionnaires, dont le chef de section Dehmlow, ont probablement mentionné la possibilité d’opérations de hack-and-dump.

Vous souvenez-vous que la chef de section Dehmlow l’ait mentionné ?

J’ai dit que je crois qu’elle l’a mentionné à au moins une occasion.

Qu’a-t-elle dit ?

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