1.THREAD :

LES DOSSIERS TWITTER : COMMENT TWITTER A TRUQUÉ LE DÉBAT SUR LE COVID

• En censurant les informations qui étaient vraies mais gênantes pour la politique du gouvernement américain
• En discréditant les médecins et autres experts qui n’étaient pas d’accord
• En supprimant les utilisateurs ordinaires, y compris certains partageant les données propres du CDC

2. Jusqu’à présent, les « Twitter Files » (Dossiers Twitter) se sont concentrés sur les preuves des listes noires secrètes de Twitter, sur la façon dont l’entreprise a fonctionné comme une sorte de filiale du FBI et sur la façon dont les cadres ont réécrit les règles de la plateforme pour satisfaire leurs propres désirs politiques.

3. Ce que nous n’avons pas encore couvert, c’est le Covid. Ce reportage, pour The Free Press, @thefp est une partie de cette histoire importante.

4. Le gouvernement des États-Unis a fait pression sur Twitter et d’autres réseaux sociaux pour qu’ils mettent en avant certains contenus et suppriment d’autres contenus sur le Covid-19.

5. Les fichiers internes à Twitter que j’ai consultés lors d’une mission pour @thefp ont montré que les administrations Trump et Biden ont toutes deux fait directement pression sur les cadres de Twitter pour qu’ils modèrent le contenu pandémique de la plateforme selon leurs souhaits.

6. Au début de la pandémie, selon les notes de réunion, l’administration Trump était particulièrement préoccupée par les achats compulsifs dus à la panique. Ils sont venus chercher « l’aide des entreprises technologiques pour combattre la désinformation » au sujet des « raids » dans les épiceries. Mais… il y avait des « raids » dans les épiceries.

7. Il n’y avait pas que Twitter. Google, Facebook, Microsoft et d’autres ont également participé aux réunions avec la Maison Blanche de Trump.

8. Lorsque l’administration Biden a pris le pouvoir, l’une de leurs premières demandes de réunion avec les dirigeants de Twitter portait sur le Covid. L’accent était mis sur les « comptes anti-vaxx ». En particulier Alex Berenson :

9. Au cours de l’été 2021, le président Biden a déclaré que les sociétés de réseaux sociaux « tuaient les gens » en autorisant la désinformation à propos des vaccins. Berenson a été suspendu quelques heures après les commentaires de Biden, et banni de la plateforme le mois suivant.

10. Berenson a intenté un procès (puis un arrangement avec) Twitter. Dans le cadre de la procédure judiciaire, Twitter a été contraint de divulguer certaines communications internes, qui montraient une pression directe de la Maison Blanche sur l’entreprise pour qu’elle prenne des mesures à l’égard de Berenson.

• https://t.co/CHt0s7ZqfQ

11. Un résumé des réunions tenues avec la Maison Blanche en décembre 2022 par Lauren Culbertson, responsable de la politique publique américaine de Twitter, ajoute de nouvelles preuves de la campagne de pression de la Maison Blanche, et cimente le fait qu’elle a tenté à plusieurs reprises d’influencer directement la plate-forme.

12. Culbertson a écrit que l’équipe Biden était « très en colère » que Twitter n’ait pas été plus agressif dans le bannissement de nombreux comptes. Ils voulaient que Twitter en fasse plus.

13. Les dirigeants de Twitter n’ont pas entièrement capitulé devant les souhaits de l’équipe Biden. Un examen approfondi des communications internes de l’entreprise a révélé que les employés débattaient souvent des cas de modération dans les moindres détails, et avec plus de soin que ne le faisait le gouvernement à l’égard de la liberté d’expression.

14. Mais Twitter a supprimé les opinions – dont beaucoup émanaient de médecins et d’experts scientifiques – qui entraient en conflit avec les positions officielles de la Maison Blanche. En conséquence, des conclusions et des questions légitimes qui auraient élargi le débat public ont disparu.

15. Le processus de Twitter présentait trois problèmes sérieux :

Premièrement, une grande partie de la modération du contenu était effectuée par des bots ℹ️, formés à l’apprentissage automatique et à l’IA ℹ️ – impressionnants dans leur ingénierie, mais encore trop rudimentaires pour un travail aussi nuancé.

16. Deuxièmement, les sous-traitants, dans des endroits comme les Philippines, ont également modéré le contenu. Ils ont reçu des schémas de guidage à la décision pour les aider dans le processus, mais le fait de confier à des non-experts la tâche de juger des tweets sur des sujets complexes comme la myocardite et de masquer les données d’efficacité était voué à un taux d’erreur significatif

17. Troisièmement, et c’est le plus important, la responsabilité incombe aux employés de haut rang de Twitter qui ont choisi les entrées pour les bots et les schémas de guidage à la décision, et qui ont décidé subjectivement de l’escalade des cas et des suspensions. Comme c’est le cas avec toutes les personnes et les institutions, il y avait un biais individuel et collectif.

18. Avec le Covid, ce parti pris penche fortement vers les dogmes de l’establishment ℹ️.

19. Inévitablement, le contenu dissident mais légitime a été signalé comme de la désinformation, et les comptes de médecins et d’autres personnes ont été suspendus pour avoir tweeté des opinions et des informations manifestement vraies.

20. Pièce à conviction A : Le Dr Martin Kulldorff, épidémiologiste à la Harvard Medical School ℹ️, a tweeté des points de vue en désaccord avec les autorités de santé publique américaines et la gauche américaine, l’affiliation politique de presque tout le personnel de Twitter.

21. Des courriels internes montrent une « intention d’agir » de la part d’un modérateur, affirmant que le tweet de Kulldorff violait la politique de désinformation à propos du Covid-19 de la société et affirmant qu’il avait partagé de « fausses informations ».

22. Mais la déclaration de Kulldorff était l’opinion d’un expert – qui se trouvait également être en accord avec les politiques de vaccination de nombreux autres pays. Pourtant, elle a été considérée comme une « fausse information » par les modérateurs de Twitter simplement parce qu’elle différait des directives du CDC ℹ️.

23. Après l’action de Twitter, le tweet de Kulldorff a été étiqueté « trompeur » et toutes les réponses et les « likes » ont été désactivés, réduisant ainsi la capacité du tweet à être vu et partagé par de nombreuses personnes, la fonction principale ostensible de la plate-forme :

24. Dans mon examen des dossiers internes, j’ai trouvé d’innombrables cas de tweets signalés comme « trompeurs » ou retirés entièrement, déclenchant parfois des suspensions de compte, simplement parce qu’ils s’écartaient des conseils du CDC ou différaient des vues de l’établissement.

25. Un tweet de @KelleyKga un fact-checker de santé publique autoproclamé, avec 18 000 abonnés, a été signalé comme « trompeur », et les réponses et les « likes » ont été désactivés, même s’il affichait les données propres au CDC.

26. Les dossiers internes ont montré qu’un robot avait signalé le tweet, et qu’il avait reçu de nombreux « tattles » ℹ️ (ce que le système appelait de manière amusante les rapports des utilisateurs). Cela a déclenché une révision manuelle par un humain qui – bien que le tweet montre des données réelles du CDC – l’a néanmoins étiqueté « trompeur ».

27. De manière révélatrice, le tweet de @KelleyKga qui a été étiqueté « trompeur » était une réponse à un tweet qui contenait de véritables informations erronées. Le covid n’a jamais été la principale cause de décès par maladie chez les enfants. Pourtant, ce tweet reste sur la plateforme, et sans étiquette « Trompeur ».

28. Que ce soit par des humains ou des algorithmes, le contenu qui était contradictoire mais vrai était toujours susceptible d’être signalé ou supprimé. Ce tweet a été étiqueté « trompeur », même si le propriétaire de ce compte, @euzebiusz un médecin, faisait référence aux résultats d’une étude publiée.

29. Andrew Bostom, un médecin de Rhode Island, a été définitivement suspendu de Twitter après avoir reçu plusieurs avertissements pour désinformation. L’un de ses avertissements concernait un tweet faisant référence aux résultats d’une étude évaluée par des pairs sur les vaccins à ARNm ℹ️.

30. Un examen des fichiers internes de Twitter a révélé qu’un audit interne, réalisé après que l’avocat de Bostom ait contacté Twitter, a constaté que seule 1 des 5 « violations » des conditions d’utilisation de Andrew Bostom était valide.

31. Le seul tweet de Bostom considéré comme étant toujours en violation citait des données légitimes mais qui ne cadraient pas avec le discours de l’establishment de la santé publique sur les risques de la grippe par rapport au Covid chez les enfants.