Dans une démarche qui rappelle une partie d’échecs de haut niveau, le Pentagone positionne ses pièces de manière stratégique en Méditerranée, prêt à protéger et éventuellement à évacuer les citoyens américains du Liban. Cette décision intervient dans un contexte d’escalade des tensions entre Israël et le Hezbollah, ce dernier menaçant de lancer une offensive au Liban.
Selon des sources du Pentagone, l’USS Wasp, un navire d’assaut amphibie, et des marines de la 24e unité expéditionnaire ont été déployés dans la région. Il ne s’agit pas seulement d’une évacuation, mais d’une démonstration de force visant à dissuader toute escalade du conflit.
Le département d’État a émis un avis de voyage pour le Liban, invitant les citoyens américains à « reconsidérer fortement leur voyage » dans ce pays. Cet avis fait suite à l’instabilité de la situation sécuritaire dans la région.
La situation au Liban reste fluide, Israël se préparant à une « action intense » dans le sud du pays. Les États-Unis sont également en pourparlers avec leurs alliés afin de coordonner d’éventuelles opérations militaires et évacuations.
Alors que les États-Unis et leurs alliés travaillent à la désescalade, l’Iran et ses mandataires du Hezbollah semblent se satisfaire de la situation actuelle, ce qui place Israël sous la pression internationale.
Dans une déclaration, Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a souligné que le rétablissement du calme le long de la frontière israélo-libanaise est une priorité absolue pour les États-Unis et doit être de la plus haute importance tant pour le Liban que pour Israël.