Le président Joe Biden a récemment annoncé qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle de 2024, une décision qui a surpris de nombreux observateurs. Cette annonce intervient après qu’il a contracté le COVID-19 et malgré ses déclarations antérieures selon lesquelles il ne se retirerait que si sa santé se détériorait. En avril, Biden avait fermement affirmé qu’il était le meilleur candidat pour empêcher Donald Trump de revenir à la Maison-Blanche, ajoutant qu’il ne se retirerait que si “le Seigneur tout-puissant l’en décidait autrement”.
Kamala Harris, qui a déjà abordé des dossiers importants comme les droits reproductifs et les relations internationales, doit maintenant convaincre une partie significative de l’électorat. Selon un sondage Politico/Morning Consult, seulement un tiers des électeurs pensent qu’elle peut remporter l’élection. Pendant ce temps, l’ancien président Donald Trump, qui a récemment survécu à une tentative d’assassinat lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, continue de rassembler ses partisans, compliquant davantage la tâche de Harris.
L’annonce de Biden place Harris au centre de l’attention avec des enjeux considérables pour le Parti démocrate. Elle doit solidifier son soutien parmi les démocrates et améliorer sa perception parmi les indépendants. Le succès ou l’échec de Harris pourrait déterminer l’avenir du parti et l’issue de l’élection présidentielle de 2024. Avec Trump toujours influent malgré les dangers auxquels il fait face, les prochains mois seront cruciaux pour Harris, qui devra redéfinir son image et démontrer son aptitude à diriger.
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