La GARM, pour Global Alliance for Responsible Media, est une initiative mondiale visant à renforcer la sécurité numérique en luttant contre les contenus nuisibles en ligne. Créée par la World Federation of Advertisers, cette coalition regroupe de nombreux acteurs influents, notamment des annonceurs, agences médiatiques et plateformes en ligne. Parmi les membres les influents financièrement figurent des entreprises telles qu’Unilever, Procter & Gamble, Nestlé, Shell et Mastercard, ainsi que des agences médiatiques comme GroupM et Publicis Media, et des plateformes telles que Google, YouTube, Facebook et Twitter. (CEOWORLD magazine)​​ (markets.businessinsider.com) (www.ana.net)​.

Récemment, une polémique a émergé concernant les actions de GARM et ses membres, accusés de faire pression sur des plateformes de contenu pour restreindre ou démonétiser certains créateurs. Ben Shapiro, commentateur politique conservateur, a dénoncé ces pratiques, affirmant que des entreprises influentes menacent de retirer leurs publicités pour forcer les plateformes à censurer des voix dissidentes. Le Congrès américain s’est saisi de l’affaire, envisageant d’auditionner les membres de GARM et d’examiner les impacts de leurs actions sur la liberté d’expression. Des législations sont en discussion pour garantir que les entreprises ne puissent plus utiliser leurs pouvoirs financiers de manière coercitive (x.com).

Ces pratiques de chantage soulèvent des questions cruciales sur la liberté d’expression à l’ère numérique. Lorsque des entreprises puissantes utilisent leurs pouvoirs financiers pour influencer les politiques de contenu des plateformes, cela peut créer un climat où seules les opinions conformes aux normes imposées par ces entités dominantes sont tolérées. Cela représente une menace pour la diversité des opinions et le débat ouvert, piliers essentiels d’une société démocratique. La question demeure de savoir comment équilibrer la lutte contre les contenus nuisibles tout en préservant un espace pour la liberté d’expression​.