Face à la possibilité d’un second mandat de Donald Trump, l’OTAN prend des mesures pour se préparer à cette éventualité. La nomination de Mark Rutte, Premier ministre néerlandais, comme prochain secrétaire général est vue comme une tentative de « mettre l’OTAN à l’abri de Trump », assurant que l’alliance est prête à affronter les perturbations possibles liées à son style de leadership (Politico) (Politico).
Lors de son premier mandat, Trump a critiqué l’OTAN, menaçant de retirer les États-Unis de l’alliance et exigeant des dépenses de défense accrues de la part des alliés européens. Cela a conduit à des relations tendues et à une réévaluation des opérations de l’OTAN. Jens Stoltenberg, l’actuel secrétaire général, a tenté de gérer Trump par l’apaisement, une approche qui pourrait ne pas fonctionner à nouveau (Politico).
Le pragmatisme et les compétences de Rutte en matière de coalition sont considérés comme des atouts pour gérer la dynamique de l’alliance. Cependant, des experts craignent qu’aucun individu ne puisse entièrement atténuer les défis potentiels posés par une présidence Trump. L’influence de l’administration Biden a aidé à sécuriser la nomination de Rutte, mais la nature imprévisible de Trump et sa préférence pour la loyauté sur la diplomatie pourraient encore entraîner des perturbations significatives au sein de l’OTAN (Politico) (Politico).
