L’eau fluorée responsable d’une baisse du QI chez les enfants

En août 2024, un rapport du National Toxicology Program (NTP), une agence américaine spécialisée dans l’évaluation des effets des substances chimiques sur la santé publique, a révélé que des concentrations élevées de fluorure dans l’eau potable, supérieures à 1,5 mg/L, pourraient entraîner une baisse du QI chez les enfants. Des études menées au Canada et au Mexique montrent que cette exposition peut nuire à des fonctions cognitives essentielles telles que la mémoire et la concentration, impactant ainsi le développement intellectuel.

Les enfants vivant dans des zones où l’eau est fortement fluorée présentent des scores de QI plus bas, ce qui soulève des préoccupations concernant les effets neurologiques à long terme. De plus, le fluorure pourrait également perturber la fonction thyroïdienne. Dans des pays comme les États-Unis, le Canada et l’Australie, le fluorure est historiquement ajouté à l’eau potable pour prévenir les caries. En revanche, en France et dans la plupart des pays européens, cette pratique n’est pas courante.

Ces découvertes incitent à reconsidérer la fluoration de l’eau potable. Explorer des alternatives plus sûres, comme l’utilisation de dentifrices fluorés, pourrait permettre de préserver les bénéfices dentaires tout en réduisant les risques pour la santé cognitive des populations.

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En France et dans la majorité des pays européens, la fluoration de l’eau n’est pas pratiquée de manière systématique, contrairement aux États-Unis. En Europe, la fluoration de l’eau est souvent remplacée par d’autres méthodes de prévention des caries, telles que l’ajout de fluorure dans le sel de table ou l’utilisation de dentifrices fluorés. Par exemple, en France, l’ajout de fluorure au sel de table est plus courant, permettant ainsi de cibler directement les populations à risque sans imposer une fluoration généralisée de l’eau potable.

Dans plusieurs pays européens, la fluoration de l’eau a été abandonnée ou n’a jamais été adoptée en raison de débats sur la sécurité et l’éthique de cette pratique. En Allemagne, en Suisse et en Belgique, par exemple, l’accent est mis sur des approches alternatives pour la prévention des caries. En revanche, les États-Unis continuent de pratiquer largement la fluoration de l’eau, estimant que c’est une mesure de santé publique efficace pour réduire les caries à l’échelle nationale.

Ces différences de stratégie reflètent des approches variées en matière de santé publique et de gestion des risques, chaque région adaptant ses méthodes de prévention en fonction de ses priorités et de ses perceptions des risques associés à la fluoration.

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