Depuis quelques jours, des rumeurs ont émergé de sources russes affirmant que l’Ukraine planifierait l’utilisation d’une « bombe sale » contre des centrales nucléaires russes, notamment celles de Zaporizhzhia et de Kursk. Selon ces accusations, des explosifs radioactifs auraient déjà été transférés vers des sites en Ukraine pour préparer ces attaques. Ces informations sont présentées comme une réponse désespérée de l’Ukraine face à l’avancée russe, mais elles restent non vérifiées et suscitent de vives inquiétudes.
Les autorités ukrainiennes ont rapidement démenti ces allégations. Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, a qualifié ces accusations de «propagande insensée» de la part de la Russie. Il a affirmé que l’Ukraine n’avait ni l’intention ni les capacités de mener de telles actions, dénonçant ce qu’il considère être une tentative de la Russie pour justifier de futures provocations. Ces accusations surviennent dans un contexte déjà tendu, alors que la guerre se poursuit avec des attaques de plus en plus rapprochées des infrastructures critiques.
Ces nouvelles accusations, si elles étaient confirmées, pourraient entraîner une escalade majeure du conflit, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour la région. Une telle attaque pourrait non seulement causer des dommages directs aux centrales nucléaires mais également déclencher une crise humanitaire d’une ampleur inédite en raison de la dispersion de matières radioactives. La situation reste incertaine, et l’impact potentiel de ces allégations, qu’elles soient fondées ou non, ne fait qu’exacerber les tensions existantes.
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