En septembre 2023, une simulation discrète* est organisée au Congrès américain pour préparer les législateurs à réagir en cas d’attaque ou de catastrophe. Ce plan vise à maintenir la continuité du gouvernement, un enjeu de taille dans le contexte actuel de menaces croissantes. Le scénario repose sur l’hypothèse d’une attaque nucléaire ou d’un attentat majeur qui pourrait décimer un grand nombre de membres du Congrès, paralysant ainsi l’appareil législatif.
Le principal défi réside dans la rapidité avec laquelle il serait possible de remplacer les élus décédés ou blessés. Le Congrès doit en effet réagir dans les 48 heures, un laps de temps crucial pour éviter un vide de pouvoir. La Constitution permet aux gouverneurs de nommer rapidement des remplaçants temporaires, mais la capacité du gouvernement à fonctionner dépendrait alors de l’efficacité de ces mesures d’urgence.
Cette préparation est renforcée par des tensions politiques et des vulnérabilités technologiques qui pourraient compliquer les réponses en cas de crise. Certains experts estiment qu’il faudrait moderniser davantage les protocoles de continuité, surtout dans un environnement où les cyberattaques et les menaces asymétriques sont de plus en plus fréquentes.
* Une « simulation discrète » est un exercice ou une mise en situation organisée de manière confidentielle, sans grande publicité ou communication extérieure, pour préparer des individus ou des institutions à réagir à des scénarios d’urgence. Le but est de tester des plans d’action en conditions quasi réelles, tout en minimisant l’exposition publique afin de ne pas susciter d’inquiétude, de spéculations ou d’ingérence externe. Dans ce contexte, le terme « discrète » suggère une certaine discrétion pour des raisons de sécurité ou de stratégie.