En 2024, George Soros, milliardaire et investisseur controversé, a acquis 220 stations de radio aux États-Unis via l’achat de la dette d’Audacy, une grande société de radiodiffusion qui était en faillite. Cette transaction a fait de lui l’actionnaire principal d’Audacy, qui possède des stations écoutées par environ 165 millions d’Américains chaque mois. La vente a été approuvée par la Commission fédérale des communications (la FCC) dans une décision controversée. Le vote, passé à 3 contre 2, a suscité des inquiétudes parmi les républicains, notamment en raison d’une accélération jugée inhabituelle du processus d’approbation.
L’acquisition a déclenché des débats, notamment en raison de la présence d’animateurs conservateurs tels que Sean Hannity et Mark Levin sur les ondes d’Audacy. Certains critiques, comme le commissaire républicain Brendan Carr, ont exprimé des préoccupations sur la rapidité avec laquelle la FCC a autorisé la vente et sur les implications de la forte participation étrangère dans l’entreprise, en violation des règles de propriété étrangère limitant ce type de participation à 25 %. Soros et ses partisans ont défendu cette acquisition comme une simple transaction commerciale, tandis que ses opposants y voient une tentative de renforcer son influence médiatique, surtout à l’approche de l’élection présidentielle de 2024.
Cette acquisition soulève des questions sur la concentration des médias aux États-Unis, notamment sur l’impact que cela pourrait avoir sur la diversité des voix dans l’espace radiophonique, déjà dominé par quelques grands groupes. Les critiques estiment que cette mainmise accrue de Soros pourrait favoriser un contrôle idéologique des ondes, notamment en vue d’influencer l’opinion publique à l’approche d’événements politiques cruciaux, tels que les élections.
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