Des chercheurs critiqués pour avoir occulté des résultats sur les bloqueurs de puberté chez les enfants

En 2020, une étude dirigée par Johanna Olson-Kennedy a examiné l’impact des bloqueurs de puberté sur la santé mentale des enfants transgenres, mais les résultats n’ont montré aucune amélioration significative. Ces traitements, souvent prescrits pour réduire la dysphorie de genre chez les jeunes patients, se sont révélés moins efficaces que prévu, entraînant la suspension de la publication des résultats. Cette décision a déclenché une controverse parmi les chercheurs, certains dénonçant une volonté de masquer des données potentiellement dérangeantes.

L’équipe d’Olson-Kennedy a justifié cette rétention par le besoin de mieux comprendre les causes de ces résultats inattendus. Des critiques ont rapidement émergé, reprochant aux chercheurs un manque de transparence et soulevant des questions sur l’intégrité de l’étude. En octobre 2024, la polémique s’est amplifiée après la publication d’informations soulignant la réticence des scientifiques à rendre les données publiques, alimentant les débats autour des traitements des enfants trans et des pratiques médicales.

Bien que les bloqueurs de puberté soient souvent présentés comme une intervention réversible, ils peuvent avoir des conséquences irréversibles lorsqu’ils sont suivis par une hormonothérapie de transition. Cette combinaison entraîne des effets sur la fertilité, le développement osseux et même les fonctions cognitives des enfants.

L’an dernier, Dr. Riittakerttu Kaltiala, experte finlandaise en médecine pédiatrique du genre, a souligné que « quatre enfants sur cinq » qui questionnent leur identité de genre finissent par accepter leur corps sans interventions médicales, ajoutant que les interventions irréversibles pourraient entraîner des conséquences à vie pour des enfants dont l’identité n’était peut-être pas encore solidement formée.

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