Pour la première fois, l’Ukraine a frappé des cibles en Russie avec des missiles Storm Shadow fournis par le Royaume-Uni. Des fragments ont été retrouvés mercredi dans le village de Marino, dans la région de Koursk, où la Russie avait récemment mené une contre-offensive après une incursion ukrainienne en août. Cette frappe marque un tournant dans le conflit, survenant peu après que les États-Unis ont autorisé Kiev à utiliser des missiles Atacms, déployés dès mardi sur une installation militaire à Bryansk.

En réponse, Vladimir Poutine a abaissé le seuil d’utilisation des armes nucléaires, étendant leur possible usage à des attaques soutenues par des alliés nucléaires de l’Ukraine. Dans ce contexte tendu, plusieurs ambassades occidentales à Kiev, dont celles des États-Unis et de l’Espagne, ont été fermées en raison de menaces d’attaques aériennes massives. Pendant ce temps, Moscou progresse dans la région de Donetsk, augmentant la pression militaire sur l’Ukraine, tandis que Poutine envisagerait de négocier une trêve avec Donald Trump, conditionnant cela au retrait des aspirations de Kiev à rejoindre l’OTAN.

Les implications internationales sont majeures, avec des tensions accrues entre Moscou, Londres et Washington, que la Russie considère désormais comme belligérants directs. Les appels à la paix, notamment du pape François, peinent à apaiser la situation, et le risque d’un conflit mondial inquiète. Malgré ces tensions, les autorités françaises et d’autres pays européens rejettent les menaces nucléaires russes comme étant essentiellement rhétoriques. Toutefois, la situation demeure imprévisible face à cette escalade militaire et diplomatique.

Source : Telegraph